Bullet Journal : arrêtez de vous mettre la pression !

 

Utilisateurs de bullet journal, arrêtez tout ! Cela fait quelques mois que j’avais envie de vous faire cet article, au fil de mes pérégrinations sur les réseaux sociaux et en voyant certaines publications de personnes qui culpabilisaient ou abandonnaient vite le concept…

Aujourd’hui, je vous explique comment arrêter de vous mettre la pression quant à votre précieux bujo !

1. On a une vision biaisée

J’ai commencé le bullet journal durant l’été 2015 : la méthode de Ryder Carroll débarquait doucement sur Pinterest notamment, et bien sûr, passionnée de papeterie et d’organisation, j’ai immédiatement adhéré au concept. Il y avait encore une petite communauté autour du bullet journaling, et on s’échangeait principalement nos méthodes d’organisation, en se montrant nos carnets remplis de gribouillis écrits au stylo. Les carnets décorés étaient rares, car c’était la méthode en elle-même qui fascinait le plus.

Puis, le concept a eu beaucoup de succès. Et victime de ce succès, le bullet journal s’est popularisé. Les utilisateurs l’ont adopté, adapté à leurs usages, modifié à leur façon, créé de nouveaux codes, décoré de A à Z, innové dans des nouveaux usages… Et d’autres en ont profité pour commercialiser des carnets/planners pré-remplis et s’approprier le nom de la marque.

Et aujourd’hui, les médias vendent ce concept comme un “carnet créatif”, montrent de jolis bujo bien décorés en exemple, et oublient de réexpliquer le concept initial.

C’est ainsi que les novices arrivent sur les groupes Facebook dédiés au Bullet Journal avec moult questions qui ne me seraient jamais venues à l’esprit avant :

  • quelle marque de carnet utiliser ?
  • que mettez-vous dedans ?
  • comment planifier un événement futur ?
  • j’ai raté mon dessin, dois-je arracher la page ?

Wow.

Alors, les enfants, on reprend !

2. On oublie que c’est un système d’organisation avant un carnet créatif

Le bullet journal est avant tout un système d’organisation linéaire, avant d’être un carnet créatif. Sa qualité principale est de centraliser des informations qui ont tendance à s’éparpiller, d’optimiser la place dans un carnet (qui ne se sent pas coupable devant une page d’agenda presque vide, ou énervé quand il n’y a pas assez de place pour tout y mettre ?), tout en organisant des événements futurs. Tout cela aidé grâce au concepts du future log, et de l’index notamment. (Si vous voulez connaître l’anatomie principale d’un Bullet Journal, ça se passe ici)

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Aujourd’hui, on oublie de s’intéresser au concept initial de Ryder, avec son carnet et son stylo noir.
Aujourd’hui, on pense qu’un bullet journal est un carnet super joli, une petite oeuvre d’art, bien décorée, bien écrite et bien rangée.

Loupé !

Pour ceux qui n’ont pas vu la vidéo initiale de Ryder Carroll, un petit rappel du concept initial ici :

 

3. On est trop influencés (et pas assez inspirés) par les autres 

La créativité et l’aspect esthétique dans un bullet journal ne sont pas des choses que je renie. Au contraire, j’utilise d’ailleurs quelques masking tape, doodles, couleurs et autres lettrages pour agrémenter mon carnet.

Ci dessus = Confession : oui, je décore mon carnet chaque mois. Mais c’est parce que j’ai déjà préparé tout le reste 😉

Je regrette juste qu’ils soient relégués au premier plan, avant le concept organisationnel de l’objet. Appartenant à plusieurs groupes dédiés au sujet, je vois trop souvent des personnes qui mettent en avant le matériel qu’elles utilisent, demandent des avis sur leur dessin de page de garde, et d’autres qui s’inquiètent car leur dessin est raté, comment il est possible de cacher une rature, s’il faut arracher une page où il y a trop de fautes, comment rendre son carnet plus joli, comment les autres arrivent à prendre le temps de dessiner dedans, etc…

Chers utilisateurs, vous avez oublié que le bullet journal était un outil pour vous aider à vous organiser avant tout, et pas un concours de tâches d’aquarelles sur vos pages de garde…

Une collection = un marqueur + mon stylo chouchou. Je suis vraiment une dingue, je sais. 😉

Je déplore aussi les utilisateurs qui étalent leurs achats et commandes internet, montrant à ceux qui le veulent tout le matériel qu’ils ont acquis et qu’ils vont utiliser dans leur bullet journal (et presque jamais la manière dont ils l’utilisent). Et je comprends que les novices paniquent et se fassent de fausses idées : ils pensent qu’il faut beaucoup s’équiper avant de commencer, maîtriser telle technique de lettrage ou de coloriage,  avoir les finances pour acheter tel ou tel carnet, tel pochoir, tel marqueur…  

Alors qu’un simple cahier et un seul crayon suffisent !

 

4. On manque parfois de bon sens

Si je vous demande d’arrêter de vous mettre la pression, c’est parce qu’il est important d’utiliser son bon sens. D’oublier de vouloir “faire comme les autres” mais de se demander “de quoi ai-je RÉELLEMENT besoin?”.

Le concept du bullet journal, c’est :

  • un index
  • un future log
  • une vue mensuelle
  • des dailies (je ne fais pas partie de la team #weeklies, et je vous ferai un article pour vous l’expliquer un jour 😉 )
  • des collections
  • éventuellement des trackers

C’est tout !

Le reste n’est qu’accessoires et personnalisation (et j’entends bien ce terme par PERSONNEL, c’est à dire utile selon une personne, et pas la majorité). Ce n’est pas parce que vous voyez un tracker pour le ménage que vous devez en créer un. Si vous arrivez à gérer votre ménage sans, pourquoi en réaliser un ?

Ce que j’ai observé aussi, c’est que les novices, bien trop emballés par les idées de trackers, collections et autres suivis, mettaient déjà en place ces systèmes, avant d’avoir adopté celui du bullet journal en premier (qui, je le rappelle, est d’écrire chaque jour les tâches à effectuer, les cocher, les reporter, ou les archiver (pour les informations)). Et quelques semaines plus tard revenaient, dépités, démotivés, car le bullet journal était trop chronophage pour eux, qu’ils ne savaient pas comment programmer un événement futur…

On se calme, mes petits chats.

Avant de vous jeter corps et âme dans le système du bullet journal, prenez le temps de réfléchir, de vous renseigner sur le concept initial, et de vous poser des questions (comment vais-je l’utiliser, comment en ai-je besoin, qu’est ce que j’ai besoin de centraliser, que dois-je suivre, comment fonctionne le système …) et de SOUF-FLER. Ce n’est pas la course 😉

Quant aux achats de matériel, vos questions sur quel crayon utiliser, quel carnet, quelle marque… AUCUNE RÈGLE N’A ÉTÉ ÉTABLIE.

Je vous promets.

C’est vous qui décidez : Vous préférez les petits formats ou les grands ? Les feutres ou les crayons de couleur ? Vous aimez les stickers ou pas ? Quelle mise en page préférez-vous ? …

Personne ne peut mieux le savoir que vous ! 😉

 

 

5. Nous sommes des control freak

Le concept compliqué à saisir dans le bullet journal (originel), c’est sa linéarité, ce qui pose souvent des problèmes aux personnes qui ont besoin de tout contrôler.

Il se construit jour après jour (sauf pour le future log et les vues mensuelles créées en avance). Il s’écrit comme on écrit sa vie : au fur et à mesure, étape par étape. Avec ses évolutions : ses petits ratés, ses grandes fiertés.

A toutes les personnes qui veulent que tout soit “carré” et “organisé” (celleux qui mettent leurs collections à la fin par exemple, ou qui prévoient leur dailies sur 3 mois à venir) dans leur bullet journal : ne vous mettez pas la pression.

  • En quoi est-ce qu’une collection entre deux pages de dailies est choquant ?
  • Saviez-vous que l’index vous sert justement à retrouver cette page ?
  • Pourquoi avez-vous besoin de créer vos journées 3 semaines à l’avance sans même savoir de quoi elle seront faites ?
  • Si vous aimez le concept du bullet journal, pourquoi voulez-vous que le vôtre ressemble à un planner ?
  • Si vous avez fait une rature, pourquoi arracher la page ?
  • Si vous n’êtes pas satisfait de certaines pages, pourquoi vouloir “recommencer” un bullet journal ?
  • Pourquoi une bavure/faute/tâche vous angoisse-t-il tellement ?
  • Pourquoi utilisez-vous un bullet journal pour vous simplifier la vie alors que vous êtes en train de la compliquer en voulant tout ordonner parfaitement ?
  • Pourquoi vous ajouter des tâches inhabituelles (et que vous avez vues chez les autres) à réaliser alors que le système est supposé rendre plus légère et simple votre vie ?

6. On n’est pas assez bienveillants avec soi-même

Le Bullet Journal n’est pas une oeuvre d’art. Il ne se doit aucune perfection, ni atteindre tel ou tel critère.

Lâchez prise.

Il n’existe aucune police du bullet journal, qui impose son esthétisme, les éléments qui doivent le composer (si ce n’est que la base, ça reste plus pratique 😉 ), qui vous juge toutes les semaines sur la manière dont il est tenu, et qui met des amendes dès qu’il y a une faute ou une bavure.

Les seuls juges des bullet journaux, ce sont nous-mêmes, et nous sommes bien souvent trop cruels. Un outil supposé enlever de la pression nous en rajoute donc trop souvent ( “ma frise est irrégulière”, “j’ai raté ma tâche à l’aquarelle” “les lignes de ma vue mensuelle ne sont pas droites” “mon écriture n’est pas jolie”…). J’ai compilé beaucoup de questions que vous vous posez ici, d’ailleurs.

Le bullet journal évolue : au-dessus, mes monthly de Décembre 2015 et Décembre 2016

Les imperfections que nous lui trouvons ne devraient jamais être un frein ou quelque chose de négatif, mais une opportunité d’avancer : de voir comme un jeu ou un challenge de camoufler une faute d’orthographe avec du masking tape, de transformer une tâche en une jolie fleur, ou bien tout simplement d’ignorer et d’accepter cette petite coquille.

Le mot clef associé au bullet journal devrait être : bienveillance.

Un bullet journal évolue sans cesse : il est bien plus gratifiant d’observer ses progrès (comme l’album photo d’un enfant qui grandit), en constatant les premières imperfections et les améliorations progressives, plutôt que d’abandonner à la moindre bavure.

La perfection n’est pas une qualité requise pour la création d’un bullet journal, c’est surtout un fardeau que les utilisateurs s’imposent.

 

Avoir un bullet journal parfait ne devrait pas être votre objectif : avoir la vie parfaite que vous créez avec son aide devrait plutôt l’être ! 🙂

34 commentaires sur “Bullet Journal : arrêtez de vous mettre la pression !

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  1. J’aime beaucoup la dernière phrase 😉 Je crois que toutes les bujoteuses (car il faut être réaliste, c’est surtout un truc de nanas) passent par cette étape de faire comme les autres, tout plein de lettrages, de doodles, de bannières. J’y ai succombé comme tout le monde. Et très vite on se recentre sur ce qui est important pour soi dans le Bullet Journal… sinon je pense que l’on abandonne. Une sorte d’épreuve initiatique 😉
    Mais ce que tu décris dans ton article fait aussi un peu peur je trouve… cette pression et surtout cette compétition dans tous les domaines, même les plus intimes et les plus simples. C’est pour cela que de mon côté je n’ai jamais partagé mes « création » bujotesque. Je garde pour moi mes doutes, mes questions et j’avance à mon rythme.

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    1. La popularisation du concept et sa diffusion sur les réseaux sociaux n’ont pas vraiment aidé pour garder l’idée qu’un bujo doit avant tout nous aider. Certaines personnes sont très fières de leurs créations, de leurs achats, ont besoin de les montrer (et on peut se réjouir pour elles), mais cela complexe souvent les autres. Il faut savoir trouver un juste milieu, et pour ceux qui partagent leurs créations/achats, c’est bien plus utile quand ils décrivent leur démarche, expliquent leur technique, justifient leurs besoin : et ça devient beaucoup plus constructif pour les autres !
      Mais c’est en effet de ses erreurs que l’on apprend l’essentiel : ce qui est vraiment important pour soi 😉
      Merci pour ton commentaire !

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    2. J’ai adoré l’article, mais je me permets juste un commentaire à votre commentaire.
      Non, c’est pas un truc de nanas. C’est juste que les mecs investissent moins dans la partie décorative, et restent plus facilement focalisés sur le côté utilitaire de l’outil. Je vais même vous révéler un secret. Je suis un mec, et c’est moi qui ai convaincu ma chérie d’essayer. Et elle est encore plus accro que moi… Et encore moins décorative ! 🙂

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      1. Bonsoir Miguel et merci pour ta participation ! J’essaie au maximum de ne pas genrer les utilisateurs du bullet journal dans mes articles, mais je comprends aussi les propos de Sarah, c’est 98% de femmes qui échangent sur leur bujo sur les réseaux sociaux principalement ! Mais je suis super heureuse de voir que tu aies pu initier ta chérie au système ! Et on aimerait encore plus de participations de « garçons » sur les communautés ! Alors grand merci pour ton commentaire !

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  2. La première fois que j’ai fais mon BuJo je me suis laissée emportée par le besoin de faire quelque chose de magnifique et j’ai abandonné xD Maintenant que j’en refais un, c’est plus simple, mais plus moi aussi !

    Ça m’a fait sourire dans ton article, moi je ne fais pas de daily, mais uniquement des weekly ! J’ai dû mal à me donner une tâche à faire tel jour. Je préfère avoir un to do sur la semaine.

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  3. bonjour et merci pour cet article, qui me rassure quant à mon ressenti devant l’avalanche de photos sur les bujos; trop de mise en avant des achats (stylos, journal, déco), tout le monde n’a pas les moyens,
    perso j’ai opté pour ne rien acheter sauf le journal et j’utilise les stylos qui trainent dans mes tiroirs et les masking tape donnés par ma fille, recycler recycler
    les dessins et bannières, j’ai laissé tomber, je dessine pas terrible mais surtout ça me m’apporte rien, donc je suis revenue à un système très simple et là ça m’est vraiment utile
    j’ai une case « gratitudes » que j’essaye de remplir chaque jour, je trouve cet exercice très intéressant et finalement je trouve tous les jours quelque chose qui m’a rendue heureuse!
    encore merci pour cet article dont le plaisir à le lire va venir naturellement dans la case « gratitudes »

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  4. Merci pour cet article !!
    Je me suis trop prise la tête sur l’esthétique. Je pense que je vais recommencer mon bullet journal, sur un petit carnet pour « tester » une autre organisation sans trop trop de chose inutile, j’ai voulu suivre le « mouvement » avec tout ce qui est tracker et tout ça et finalement ça ne me correspond pas du tout!
    Alors tu m’as donné l’envie de recommencer mon bujo comme je le souhaite et non plus comment on nous l’impose sur les réseaux

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  5. Un excellent rappel, et un article très complet, bravo !! 🙂
    Pour ma part, lorsque j’ai des « loupés » vraiment importants, je colle la page sur elle-même en la pliant en deux et j’écris une jolie citation sur le côté vierge. Cela fait une sorte de marque-page sympathique… 😉

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  6. Merci pour ton article, comme beaucoup j’ai commencé par faire des dessins , des listes etc…. puis j’ai fini par me recentrer sur ce qui était important pour moi sans trop perdre de temps. Et maintenant il n’est pas le plus beau mais pratique!

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  7. Ton article est plus que parlant ! Quand je vois sur le groupe facebook ‘Bullet Journal version français’ les questions posées, je me dis, mais mince, faites comme ça vous chante !
    Merci de casser les codes ! Et puis mon bullet, est vraiment varié : quand j’ai envie et du temps je décore, parfois pas du tout, c’est selon, et c’est cool comme ça !
    Merci !
    Alix
    http://a-tire-d-elle.blogspot.com

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  8. Quel article très intéressant ! Il est vrai qu’il est très facile de se retrouver dans cet engouement sans fin pour une mode plus qu’un réel système d’organisation et de planification. Après avoir découvert le système, j’ai été surprise par la facilité avec laquelle je me perdais dans tout ce que je voulais essayer parce que je croyais que c’était essentiel. Finalement, lorsque j’ai enfin fait le premier pas et créé mon « year at a glance », je me suis rendue compte que c’était la simplicité qui me correspondait le mieux. Un peu de déco par-ci par là quand j’ai le temps, mais c’est tout. En tout cas, ton article me conforte dans mon idée de rester à une forme plus minimaliste, mais efficace.

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    1. Pour commencer, il vaut mieux en effet utiliser une version minimaliste « squelette » pour bien s’approprier et comprendre le concept. Une fois que l’utilisation devient plus aisée et naturelle, il est amusant d’ajouter l’amélioration du concept esthétique pour les personnes qui aiment créer, mais c’est loin d’être une obligation 🙂 Merci pour ton commentaire !

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  9. Personnellement, si je me lançais dans l’aventure, j’aurais un mal fou à ne pas arracher moi aussi la page à la moindre rature. Je fais déjà ça souvent avec un dessin raté sur une feuille ou dans un carnet normal. Je trouve que ça brise l’harmonie de ma page et j’arrive pas à me dire « bah, laisse comme ça »^^

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  10. Excellent article, ça fait du bien de lire ça . Moi le mien ( mon premier) c’est un gros brouillon !! En fait je teste , je suis trop habituer au agenda alors je fait un mixe des deux car le fait d’avoir tout dans un même cahier me séduit, ras le bol des post it et des papiers volant . C’est vraie j’aimerai qu’il soit plus jolie, quand je voix ceux sur le web ça donne envie, alors j’essaie de décoré . Les décos c’est quand j’ai le temps. Bref, tu as raison, il faut qu’on arrête de ce mettre la pression ! En tout cas, je m’améliore petit à petit, j’essaie des truc, les trackers ou autres, et si j’en ai pas l’utilité je laisse tombé, je commence à réussir à mieux m’organiser, et ne rien oublier, le concept est vraiment bon à la base.

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  11. Superbe article, merci. En ce qui me concerne, j’utilise mon bujo pour gérer ma classe et je n’ai que rarement le temps de décorer mais malgré tout, comme j’utilise des couleurs qui me mettent de bonne humeur, mes collègues sont séduites et me demandent comment faire. J’ai expliqué que cela doit d’abord nous correspondre et que moi, je l’utilise surtout pour tout centraliser et regrouper : vie familiale et vie pro. Pour moi ça marche et j’espère que d’autres pourront y trouver leur bonheur sans faire de prosélytisme ! L’est libre mon bujo, y’en a même qui disent qu’ils l’ont vu volé…

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  12. Depuis quelques jours je me mettais la pression pour savoir comment construire mon Bujo et assimiler tous les codes de la communauté qui gravite autour.Ton article m’a décomplexée et je vais aborder le commencement de mon bullet journal avec beaucoup plus de sérénité.Merci infiniment !

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  13. Bonjour,
    J’ai débuté en janvier. J’ai déjà mes petites manies. Comme le fait que non… mes collections ne peuvent pas être au milieu. Elles sont à la fin. Mon carnet devrait être rempli jusqu’à Août. Le format utilisé ne me permet que de rentrer quatre mois (en ayant des doubles pages hebdomadaires)… Ce que je n’ai pas fait dans le premier carnet, c’est m’avancer, trop dessiner… j’ai surtout user de stickers et de tampons. Je voulais autre chose pour le suivant. Je ne me mets pas la pression mais j’ai déjà mes semaines (quasiment terminée). Je n’ai pas fait le mois d’août. Cette avancée, c’était surtout beaucoup de temps pour dessiner, décorer… et un déménagement en juillet qui va me monopoliser pas mal.
    J’ai bien compris que cet article était fait pour déculpabiliser les utilisateurs : le BuJo c’est perso. La méthodologie aussi… du moins je le crois. J’ai lu souvent ce truc d’écrire au fur et à mesure… C’est un bon concept mais il est possible de le détourner un peu selon ce qui se passe dans nos vies. Bref. J’adore les carnets. J’adore ce blog et je pense aller faire un tour sur Instagram.
    Merci pour cet article.

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  14. Ne pas savoir dessiner, ça simplifie les choses finalement ! Pour ma part, je me suis fabriqué un grand carnet en accordéon. Plus besoin de tourner les pages, en le dépliant j’ai tout sous les yeux ! Certes, il prend tout le canapé si je veux visualiser sur une quinzaine de pages mais c’était sympa de sortir du côté commercial pour créer quelque chose qui me ressemble. Papier, cutter, making tape, feutres, images imprimées issues d’internet et… beaucoup de temps (plus d’une semaine de réflexion et création) mais le temps passé à me demander ce dont j’ai réellement besoin va me faire gagner énormément de temps dans l’organisation du quotidien.
    Par exemple je ne reprends pas les plannings mensuels qui font doublons avec le planning annuel et pas non plus les weekly, je fais simplement une liste des taches à effectuer dans la semaine.
    Belle aventure à tous les adeptes !

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